Ces derniers temps, la virulence de la campagne antichinoise n’aura échappé à personne.
« Totalitaire », « exploiteuse », « hégémonique » et « génocidaire », la Chine est accusée de tous les maux et fait l’unanimité contre elle. On nous annonce chaque jour qu’elle est en phase terminale, que son régime ne se maintient plus que par la répression. Pourtant, comment expliquer que le pays affiche une stabilité et une prospérité insolentes dans tout ce tumulte ?
Dans cet essai, l’auteur nous révèle les raisons profondes de l’acharnement de l’Occident contre l’Empire du Milieu en dépit de sa réussite exemplaire : parce que celui-ci a recours à une politique naturelle empreinte de confucianisme (État fort et autoritaire, prééminence du groupe sur l’individu…), qui va à l’encontre de la doxa démocratique et progressiste occidentale.
Ce livre met à l’honneur Deng Xiaoping en rapprochant sa vision de celle des grands penseurs français de la politique naturelle tels que Maurras, Bonald, Maistre, Balzac. En outre, il est illustré par des exemples concrets couvrant plus de quarante ans de réforme de 1978 à nos jours, dont l’un des temps forts est la démystification du Printemps de Pékin de 1989.
Balayant les idées reçues, cet essai analyse les ressorts du système politique chinois et nous dévoile les secrets de sa longévité.
Agnès Valloire est spécialiste du pouvoir chinois depuis plus de vingt ans. Elle poursuit en Chine, où elle réside, une activité de recherche d’information stratégique.