Grimwald, Wulf – Fascisme et racisme, la face cachée d’Howard Phillips Lovecraft

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En plus d’être l’un des écrivains de littérature fantastique les plus célèbres du siècle, Lovecraft eut aussi une correspondance des plus prolifique.

Les lettres de Lovecraft montrent qu’il était un froid réaliste politique et social. Il s’y décrivait lui-même comme un « socialiste », mais son socialisme était d’un type totalement opposé à toutes les formes de marxisme, qu’il considérait être « sous influence juive ». En se référant à son socialisme il l’identifiait souvent au fascisme.

Par ailleurs, Lovecraft était sensible au « problème racial ». Ainsi il pensait que New York était complètement perdue pour le « tissu national », étant complètement « sémitisée ». Il soulignait l’influence juive dans la littérature, le théâtre, la finance et la publicité américains ; et les « intellectuels » se pressant à New York, créant de ce fait une culture et une idéologie artificielles « radicalement hostiles à l’attitude américaine virile ».

Cependant Lovecraft refusait de considérer le problème juif comme un problème racial, n’y voyant qu’un problème de « culture/tradition antagoniste ». Il considérait donc qu’il était possible que le juif et l’Aryen se mélangent sans conséquences biologiques néfastes. Ce qui était très différent du « problème noir » qu’il évoquait aussi et qui, étant un problème biologique, devrait lui être soumis à « une séparation de couleur absolue ».

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