En règle générale, le monde de l’ésotérisme devrait être interdit au regard profane, mais quand cet univers produit des fruits qui se bonifient avec le temps, en disséminant à leur tour des germes nouveaux qui favorisent de fécondes moissons, il semble licite d’en faire un objet de réflexion et d’investigation.
Voilà sans nul doute quel fut le destin du Groupe d’Ur dont Renato del Ponte, dans Julius Evola et l’expérience du Groupe d’Ur, nous livre une étude précise et approfondie. Riche d’écrits inédits et d’illustrations peu connues ce livre révèle la complexité de ce moment où, dans la vie de l’aristocrate italien, la magie opérative et la politique se mêlèrent.
En appendice à cette monographie figurent deux études du même auteur sur le paganisme italien des XIXe et XXe siècles.